Seisme 8 fevrier 1843

Seisme 8 fevrier 1843

Le 8 février 1843 vers 10h35, un violent séisme d’une magnitude supérieure à 8 sur l’échelle de Richter dont l’épicentre se situait au Moule frappa la Guadeloupe et fut ressenti dans toute les îles caribéennes. Déjà fortement impactée, la ville de Pointe-à-Pitre fut complètement ravagée à la suite de l’incendie qui succéda la secousse. La population eut à subir plusieurs répliques dans les heures qui suivirent. Entre 3000 à 6000 personnes sont décédées et plus de 1500 ont été blessées. 1100 des 1400 habitations de la ville furent complètement détruites. Le tremblement de terre provoqua un profond bouleversement au sein de l’archipel guadeloupéen sous plusieurs aspects. La plupart des moulins et des installations sucrières furent détruites ce qui marqua le début de la révolution industrielle de l’île puisque plusieurs habitations prirent le virage de la modernité et de l’industrialisation. Un rapprochement social fut aussi observé et plusieurs esclaves furent affranchis en même moment où une loi est votée à Paris défavorable à l’exploitation du sucre de cannes. Le gouverneur Gourbeyre fut considéré comme un véritable héros qui se chargea de l’organisation des secours. D’ailleurs, la ville de Gourbeyre porte son nom en son honneur. 160 161
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Ordonnance royale du 7 septembre 1736

Affamés, dénutris, mal nourris les esclaves se doivent de voler de la nourriture pour survivre. Les planteurs les envoient même souvent en ville ou chez leurs voisins afin de voler des denrées alimentaires pour pouvoir survivre causant désordre et tensions. Afin de préserver l’ordre public et éviter tout vol, l’administration coloniale se voit dans l’obligation d’ordonner aux maîtres de leur donner des vivres en quantité suffisante. Pour ceci, chaque habitation se voit dans l’obligation de planter 25 plants de bananes plantains par esclaves possédés qu’elle se devra d’entretenir en plus de maintenir pour eux une production de manioc. Des amendes sont prévenues pour les propriétaires ne s’y conformant pas et deux mois de prison pour les récidivants. Il faut savoir qu’à l’époque la banane n’était pas associée à l’esclavage et n’était pas exportée en métropole. 117 et 134
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